Région Occitanie

Terranis : garder le cap et relever les défis, malgré la période

TerraNIS est une entreprise localisée en Haute-Garonne, spécialisée dans la conception de services pour l’agriculture et la viticulture reposant sur des images satellites. Elle est fortement inscrite dans une démarche environnementale et de gestion des territoires.

Comment avez-vous vécu la crise sanitaire ?

Nous avons subi un coup d’arrêt dans nos activités commerciales. Nos clients se sont mis en mode « hivernage » alors qu’il s’agit normalement d’une période très productive dans le monde agricole et viticole. Au vu du contexte, nos produits et services ne faisaient pas partie de leurs priorités. 

Au final, notre inquiétude se porte plus sur la fin de l’année 2020/début 2021. Nos cycles de vente étant un peu longs, nous n’en percevons les effets que 6 ou 9 mois plus tard. Pour l’année prochaine, nous avons très peu de visibilité en matière de commandes.

Le climat anxiogène s’est également ressenti en interne : certaines personnes se sont retrouvées isolées durant le confinement. Nous leur avons porté une attention particulière, avec un accompagnement assez soutenu.

Quelles innovations ou transformations avez-vous mises en place (managérial, produit, télétravail, digitalisation) ?

D’un point de vue organisationnel, nous avons dû jouer le jeu du télétravail, même si nous n’avions jamais mis en place ce mode de fonctionnement. Cela s’est plutôt bien passé et nos équipes ont vraiment apprécié cette solution. Après le confinement, nous avons donc instauré une journée de télétravail par semaine, donc je dirais que c’est un aspect positif du confinement !  

En matière de digital, il n’y a pas eu de gros changement, mis à part notre outil de visioconférence, car nous sommes au sein d’une entreprise où tout est numérique. Les mutations se sont plutôt opérées à niveau managérial : nous avons mis en place des points de rendez-vous virtuels plus resserrés avec nos équipes de management, aussi bien pour réaliser un suivi psychologique que pour distribuer le travail de la façon la plus précise possible. Il manquait évidemment le côté humain, car ce type de fonctionnement n’est pas du tout spontané (le tchat ou le mail ne remplacent évidemment pas les échanges en face-à-face), contrairement à nos habitudes. 

Transmission, talents, territoires, transition écologique ou transformation, y a-t-il un sujet que vous portez particulièrement ?

La transition écologique est au cœur de nos actions. Notre entreprise est centrée sur le développement des services pour l’agriculture, la viticulture et la gestion des territoires, le tout dans une optique de développement durable, notamment à travers l’utilisation des ressources naturelles.

Quelle est votre vision pour l’avenir ?  

Si l’on se place dans ce contexte de crise sanitaire, on reste inquiets sur le court et le moyen terme. Malgré tout, il faut essayer de garder l’espoir que nous pourrons continuer à nous développer. Avant le confinement, nous avons initié une levée de fonds pour étendre notre activité à l’export. Malgré l’arrivée de la crise, nous n’avons pas stoppé le processus, car nous gardons foi en l’avenir ! Il a simplement pris un peu de retard. 

Quels conseils aimeriez-vous partager ?

Continuez à faire beaucoup de sport durant cette période, c’est bon pour la tête et le corps (rires). En somme, je dirais qu’il faut maintenir le cap malgré tout. Certes, le contexte est difficile, mais croire en ce que l’on fait et rester convaincu de notre valeur ajoutée peut aider à se projeter au-delà des moments difficiles.