Lancée en 2015, Advitam propose l’organisation de funérailles et divers services associés en ligne à des prix acceptables. La société a su s’adapter au contexte de crise sanitaire et en ressort grandie.
Comment avez vous vécu la crise sanitaire ?
Contrairement à une grande majorité d’entreprises, la crise sanitaire a provoqué un fort pic d’activité. Le défi à relever était de gérer cette charge exceptionnelle de travail, tout en conservant notre qualité de service. Pour cela, nous avons dû, en peu de temps, adapter nos procédures au contexte et à la réglementation, en constante évolution.
La mise en place du télétravail s’est, quant à elle, passée dans un climat serein, car l’ensemble de nos collaborateurs étaient équipés. De plus, nous avions anticipé l’annonce du confinement en plaçant l’ensemble des équipes en télétravail dix jours avant son entrée en vigueur officielle.
Quelles innovations ou transformations avez-vous mises en place (managérial, produit, télétravail, digitalisation) ?
La crise sanitaire a été, pour nous, l’opportunité de développer un nouveau service répondant à une forte demande dans ce contexte spécifique : la retransmission vidéo des cérémonies. Afin de permettre à un grand nombre d’utilisateurs de profiter de cet enregistrement, nous avons fait le choix de rendre cette prestation gratuite à l’ensemble de nos clients, mais aussi à nos concurrents.
Le confinement a également profondément modifié la gestion de nos outils de communication internes. Une cellule de communication interne quotidienne a été mise en place afin d’informer, en temps réel, les collaborateurs des changements de réglementation, de produits et de process internes.
Transmission, Talents, Territoires, Transition écologique ou Transformation, y a-t-il un sujet que vous portez particulièrement ?
La Transition écologique est au cœur de notre action. Nous sommes engagés, depuis plusieurs années, dans une démarche éco-responsable. À ce titre, nous proposons aux familles des obsèques respectueuses de l’environnement. Nous limitons l’utilisation de produits chimiques destinés à la conservation du corps du défunt. Ces derniers sont peu utiles et représentent un coût important. Des urnes écologiques et des cercueils en carton recyclé, fabriqués en France, sont disponibles afin de réduire l’impact environnemental des funérailles. Nous participons également à la réduction des déchets papier et électroniques lorsque nous prenons en charge la clôture des comptes, abonnements et réseaux sociaux du défunt.
Enfin, à l’issue de la cérémonie, pour chaque foyer accompagné, nous plantons un arbre en souvenir de la personne décédée.
Quelle est votre vision pour l’avenir ?
À certains égards, la crise sanitaire a favorisé le développement de nouveaux usages comme la généralisation du paiement sans contact, l’essor de la télémédecine ou encore la mise en place des coronapistes en Île-de-France. Les administrations, comme les entreprises ont également mis en place la digitalisation de leur organisation de travail durant le confinement. Mais il n’est pas sûr que ces nouvelles pratiques perdurent. On assiste déjà à un retour en arrière dans certains domaines alors que cette crise sanitaire a ouvert la porte à de nouvelles pratiques vertueuses qui méritent d’être pérennisées.